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Par andrécacochime le 16 Novembre 2006 à 17:55
Le langage-Vazectomy serait un langage débarrassé des sèmes de la plus-value communicante dans le but de répandre des flaques de plaisir.
Le jus qui sort de la bouche des frères Vazectomy renonce à ce pouvoir fécondant dans la mesure où celui-ci a été reconnu nul.
Si les Frères Vazectomy accordent encore aux mots une quelconque aptitude germinative, c'est sur le seul plan de la jouissance.
Ainsi la grande soupe-Vazectomy compte parmi ces ingrédients d'autres créatures flagellées, plus autonomes et moins soucieuses de leur descendance que d'une réappropriation audio-hédoniste de la part du récepteur.
Le coït des consciences n'aurait pour visée que l'électricité engendrée au moment où le verbe-véhicule traverse son destinataire pour poursuivre sa course dans un autre et la répétition de cet acte à l'infini jusqu'à épuisement des carcasses.
3 commentaires -
Par andrécacochime le 16 Mai 2006 à 14:11
As- tu prévenu tes voisins? T'as prévenu tes voisins?
j'ai pas prévenu mes voisins mais je sens qu'ils vont la sentir passer
oui parce que le concert de john cage je vais le mettre à fond
le concert des voisins va se reconnaître dans john cage
les voisins vont participer au concert de john cage
les voisins de john cage s'invitaient souvent chez john cage
john cage a peut-être composé pour ses voisins, à cause de ses voisins
John Kaiser Wilfried concierge cage lui aussi avait son mot à dire dans la partition.
il conçevait surtout cette exercice comme une longue file d'attente
la loi, la loi disait john cage est un avenir ininterrompu de souffrances répétées et d'amnésies partielles
la répétition même pour lui était signe de vide
John Cage disait aussi à ses heures perdues: "cave canem"
les calembours fusaient constament dans l'appartement hypocondriaque
John cage avait beaucoup de médicament, il n'en prenait aucun pharmaceutiquement ça ne lui était pas conseillé, mais il avait une sorte d'assurance
John Cage disait aussi quand il se laissait aller: à quoi bon se soucier d'être omnivore quand on peut manger des végétariens
on peut manger de tout dans le cochon
on peut manger de la paella, du concombre dans le cochon
le cochon, disait John Cage c'est la manne providentielle, c'est la voix des nations, c'est la voix à l'état de nature, avec ses silences ses poses et ses coupures positives
John Cage disait le cochon c'est la voix du concombre, l'avoine de l'ombre con! le "Londres nous voilà" qu'on dit la voix encombrée d'ongles
Le Lech valeza du kuomintang, la romy schneider des douze apôtres, le vanuatu de Petrucciani
John Cage disait Petrucciani, c'est john wayne en culotte de velours, c'est la descente du noumen dans l'àme hypostatique
c'est la tauromachie des pauvres, le bustarhymes des faibles, la gorgone du taulard
c'est Pif sans son gadget, Minute avec sa brosse à chiottes
John Cage a suscité l'attente d'un moment crucial, donc j'attends
deux, trois , John Cage quatre disait aussi, cinq dans des six moments de sept perdition huit que le camion NEUF qui suivait et qui faisait dix des appels de phare attention ha! haaaa! attention ! il arrive! tourne, tourne! ouf, John Cage était nerveux au volant. C'était moins une, c'était moins une, moins une c'était
John Cage avait appris à conduire dans une petite casbah
on m'a dit, que lorsque on arrive aux Etats-Unis, dans certains états il faut
repasser le permis
on m'a dit, que le permis de conduire de John Cage n'avait pas cours dans certains états et que par là il risquait la peine capitale
couramment les états refusaient toutes peines
la peine de John Cage
l'appel de John Cage
La " broken arm" de son ami Marcel Duchamp, que faisait-elle dont dans son appartement
non mais bon sang on n'allait pas au ski, on allait pas faire des bosses pour faire des tremplins
(rot )
John Cage lisait quelque fois le programme télévisé pour se divertir parcequ'il fallait bien meubler tout se silence
et toute cette cérébralité diffuse dans l'interdit d'appuyer sur la touche
17H56 les bisounours, suivi à 19H20 du journal régional, puis un téléfilm pour vous divertir en ce mardi 28 Septembre
Ce que préférait John Cage c'était avant tout les jeux de 20 heures car il pouvait y apprendre plein de choses et exercer son savoir à des questions multiples et diverses sur des champs du savoir qui ne se recoupaient jamais
je n'y retournerai plus dans les champs de Savoie avec ses queue de poissons sans voix
John Cage avec sa queue de poisson, John Cage avec ses arrêtes, John Cage avec une multitude d'appendices, John Cage planté dans le sol comme un arbre aux racines inversées, John Cage pendu au ciel accroché à un nuage avec un piercing de cunnilo-nimbus
John Cage était tatoué, au niveau du mollet, d'un tribal
il aimait beaucoup battifoler dans les bains éxotiques de diverses îles
aux courants marins chauds et fort agréables
il aimait voir des tétons pointer sur les plages
il aimait juste entendre le vent froler quelque
cuisses américaines en vacance sous des lits de monoi
John Cage s'était fait couper les jarrets lors d'une soirée trop arrosée
il avait traversé tout l'East Village à quatre pattes
tandis que des chiens le suivaient et lapaient les gouttes de sang qui s'exprimaient de ses plaies
John Cage, vous parlez bien de l'ethnologue
John Cage l'ethnologue, John Cage le savant
le podologue John Cage le caresseur des pieds de toutes les femmes de ce monde, des princesses indiennes et autres nubiennes princesses égyptiennes
John Cage le cacochyme ruant dans les branquards
John Cage l'aveugle serviable John Cage le serviteur obséquieux nononon de ces mesdemoiselles
nononon je ne vous parle pas de celui ci
ni de celui là
je vous parle de John Cage le taxi man
celui qui est tout le temps en bas du boulevard, là, où j'habite
quand vous partez de nos soirée, que vous le prenez, qu'il vous prends en taxi
John Berge Coleman Ménard Cage Henry Pierre Wilfried Cunégonde Cage Wilfried Cage Cunégonde Vierge Wilfried Hervé René Ernest Gluto Gluto
Celui qui vous sauve de vos petites files latente, de vos embouteillages intempestifs, celui qui trouve toujours le bon raccourci, le moyen le plus court pour aller au plus loin, c'est John Cage celui qui vous fait vos petites courses, vos petites passes, celui qui vous raconte vos petits ragots du quartier, qui a suivi l'amant de la femme de celle que vous aimiez mais qui ne veut plus vous voir
celui qui participe de vos petites folies
John Cage celui qui sait nettoyer derrière les radiateurs, celui qui fait de la pédicure, de la manucure
qui s'enduit les ongles de vernis et de miel
celui qui vous raconte des histoires de vitres brisées dans des films d'actions incroyables avec des rebondissements à la chaîne John Cage celui qui connait par coeur l'annuaire des télégrammes, l'indicateur des trains John Cage
celui qui vous refile les bons tuyaux dans la course du vendredi soir avec "hollydays on ice", et "ich bin berliner coming out"
nous sentions tout à coup un désir Wagnérien dans ce personnage
John Cage oui le chauffeur de taxi oui le pédicure oui le manucure oui le guichettier des postes oui John Cage le héro, le guitar héro, le héro national de tous les destructeurs d'industrie culturelle oui John Cage le casseur de chaîne hifi oui John Cage le traducteur haute fidélité oui John Cage le destructeur de studio Universal, celui même qui a fait enflouer sous les mannes de la mémoire l'industrie culturelle de divertissement de masse généralisé en flux tendu dans le "pestacle" qu'est la musique minérale dans un flot innimterrompu d'eau de source qui suinte partout, sur toi sur moi, à trimbaler des années d'encyclopédies universelle musicale John Cage celui qui a voulu celui qui a tenté d'imposer le silence celui qui m'a dit un jour tu vois je te parle au creux de l'oreille n'est-ce pas magnifique, alors là j'ai dit franchement bravo, si on s'était arreté là, si on avait mis fin à tout, on aurait réussi, on aurait pu, mais non, il a fallu que le temps s'y mette, qu'elle saloperie celui-là vous vous rendez compte, c'est toujours lui, il revient tous les jours, il nous poussent, au derrière, il nous amène toujours plus loin, il veut nous faire voir des choses que l'on a pas toujours envie de voir, des situations que l'on n'a pas forcément envie de situer
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Par andrécacochime le 16 Mai 2006 à 14:10je t'appelle parceque j'ai laissé quelque chose sur le feu
j'ai un début de conjonctivite-ma soeur tu sais l'infirmière-ellle dit que des animaux marin viennent s'échouer régulièrement prés de chez elle-leur ventre est plein de cailloux rare-l'autre fois j'étais choqué tu aurrait pu t'en rendre compte quand je me bouche une oreille- oh si c'est pour faire cette tête, non-les femmes des assurances, tu sais elles me proposées de résumés les prestations en sept points-je ne veux plus entendre parler de cette immeuble, alors je lui est dit que j'en avais rien à foutre des croisières, tu me crois si tu veux mais d'en l'angle mort j'aui vu cette chose-non, pas une réflexion sur la mort-tu est sourde ou quoi? ne bouge pas-je me souvient aussi du vieille organiste-tu en tire une tête-bien sur on la recousue aprés- c'était un cercle de quinze centimètres de diamètre imprimé dans la chair, ma pauvre-je ne vois pas de quels secousses tu veux parler-le bon sens voudrait que je me sois enfuis qu'on met cherché sous les rondins-que l'on tienne un compte des piqures-que dans abreuvoir il y est la même quantité d'avoine-que poussé ce "roque" soit bien rétribué-qu'on l'achève enfin, que ce corps soit mis à frire dans les épousailles-l'ubik-si on se tait, si on se fait-l'ubik-si on se fait la moindre critique-tu n'auras qu'a répondre, que tu te contrefoutais des rêgles-l'ubik-on aurait pu y répondre à deux fois-j'avais sélectionnais différentes espèces-l'ubik-chacune dans son genre, aurait pu nous enseignais un fragment de vérité-l'ubik-on la bue, elle ressere a chaque occasion, c'est une éreinté-l'ubik-la moindre bavasserie la contente-l'ubik-cele forme un entonoir-l'ubik-une bourse vient s'y adjoindre-des processionnaires viennent y pondre un oeuf-l'ubik- une fois vide le vermicelle accomplie une rotation sur lui meme et s'effondre-l'ubik-c'est quand même pas difficile de raconté-vous êtes porte "mayo"-ce qui te passe par la tête-vous êtes place "clichy"-quand tu récite ton sempiternel bulletin météo-je récapitule-un gout de chiotte me vien dans la bouche-je-jevais-je vais-l'ubik-je vais t'attribuer-porte mayo-je vais t'attribuer un nouveau nom-désormais vous e^tes place clichy-désormais tu te présenteras comme suis, non, non-je récapitule-tu-tu-attendra que l'on te nomme de cette façon pour réagir-rien de grand sur l'immensité de ta volonté-le reste du temps tu n'auras qu'a te contenté de pain sec et d'eau-tu n'aura qu'à crier à la volonté de t'es paires disparues-mais je te mens continuellement, je devrais me faire violence-l'ubik-récolte moi au petit matin, le nez dans ton cul, les oreilles au frais-cette sacoche contient toujours de l'ail, et je n'est pas le mode d'emploi-si, tu crois que j'oublie les vielles pensées méchante que tu avais sur l'ensemble des hommes que tu cotpyé-sous quatrevingt dix couches ont peut sentir vibrer le chant roque de la fécalité -comme cette fois tu t'es prise pour un maçon, technique apprisses sous un boubou, des jour d'ivresses rituelles et de privations-la ou les deux dames s'exhibé expressement pour les deux hommes présent, tout nus-loin de chez moi , loin de chez toi, loin de chez moi, la ferme maintenant tu te tait et tu parle-la ferme la ou tu aimais les cochons,les gros cochons, les gros cochons que tu aimais temps-maintenant tu te tais et tu parle, tes subyerfuges et tes faux départ,je-m'en-quel-que-cuitre-je m'ens-qu'une ras oré sal chadi or - or tu étais content avec tes adidas a trois bandes dégeulasses qui dégoulinait sur le parquet de ta mère-la première nuit te coutera- tu n'auras qu'a te glissé dans le creux de mes reins pour ta petite affaire- elle était belle ta petite affaire, ta cainqaillerie, ton bordel de bijou en toc, tu étais comptant de le vendre à toutes ces poufs du marché- tu étais contente de leurs donnait leur amas de bonheur-leur petites joies paternalistes-ça te faisais jouir, salopard-tu demande tant à ton enfants-a tes enfants-à mes enfants-à ce qui ont croupis à la sueur de ton front pourri-un prince borné d'utilité publique-une république petit cachotié je te surprend à pourir en douce-c'est maintenant que l'on mesure le changement qu'est l'orchestration faramineuse-tu était content à notre première expérience échangiste, tu en as donné beaucoup dans le tartarin de cette pouf, et que tu ma laissé avec cet éventré, cet espèce de poilu mangeur de Yéti-tu étais content de l'orgasme que tu pris-la chose depuis le début se déroule selon une rigoureuse triangulation-andré cacochime-andré cacochime-ce sera une douleur mais tu seras connu de tous comme la séquence opaque d'un corps primordial-tu l'aimais ton caméscope sony uh192-tu l'aimais quand il faisait des gros plans, des gros plans sur mon cul plein de foutre-tu aimais quandt elle criait la véranda, qu'elle criait, véranda que tu aimais l'appelé; comme celle que tu n'as jamais voulu nou fabriqués pour moi et mes enfants, notre dégénesrescence-couche toi, reste ici, tu peux rester jai du dermophile indien-c'eest à cette époque que j'ai commencer à photographié des crachats dans la rue, toutes sortesv de matiéres difficcile à identifié, j'avais fain tu vois, j'avais fain-j'avais faim- il m'enfalait toujours plus-j'avais faim-de l'immondice-j'en avais faim de de ta crouille-de tous ce qui en descendé, de ton anus flagélé par tant d'année de froid et de haricos vert, que tu ingurgité par ton petit trou qui remplacé ta grande bouche-ce pugilat de passage à l'acte m'ont contentés un moment puis j'ai foutu le camp vers le sud, où il était acquis-il s'y tenait une grande exposition d'histoire naturelle-tu l'aimais la nature et l'histoire quand elle donnait des biens fécond entre mes cuisses flagellé de cellulite-tu l'aimais quand elle criait a la bave tel ses escargot fulminant dans sa réserve appropriationiste-un nombre de specimen incroyables , les musées de tout le pays mis à contribution des sentinelles de poils de plume, d'écailles la marées déferlante de chlorophormes-tu en a vu des titanic- des dvd brisés sur les jours sans lendemains de femmes innocentes tabassé par leur mari aprés une soirée bien arrosée- des milliers de regards vitreux braqué sur le corps sans essence des badauds-je me suis retrouvé dans une drole de situation, j'ai du composer, beaucoup me taire, achevé le slovak comme on dit quand on vzeut l'ouvrir-ce n'est pas la condescendence qui lui a permis de ce sortir de ses vieilles hippopotames de femmes, une fois célibataire, rencontrer dans myspace.com-via ta connexion à quinze euros par mois la quelle contenait tous les appendices de tes fantasmes - c'est avec une sorte d'écoeurement flagélé comme si je devais nettoyé la crasse purpurile entre les orteilles de ma langue pourrie-ils donnaient l'impression de ce comprendre mais qu'avait-il compris réllement- des espèces d'orteils mal coupés plens d'immondice purulent et de verrus inexploités s'enfonçant jusqu'a la garde.-tu étais content que personne ne sois a la garde de mon hygiène
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Par andrécacochime le 13 Janvier 2006 à 16:58FUME FUMA FUME FUMDE FUMDE
odio
FUMDE
odio puede matar
FUM DE MA FUM DE MA
odio
FUM DE MA
odio méta
LAS AUTORI
odio fuma
AUTORI
fumar odio
FU
FU odio
FU odio fumar puede
FU PUÉ
FU PUÉ PUÉ
fu puéde odio
AU FIL
odio fou puéde odio matar
VOU PUEDE AUTO FIL
vossé puede matar
MATAR PUEDE AUDIO FIL
odio fil odio se puede matar o ta a tar
LOS ATORI LOS ATORI MABO
los atori se puede matar entre
MAL MAL BO MATA FIL
malbo fil puede se odio matar fil se odio odio puede matar
A PLÉDÉ MATA SANITA ASANITA PUÉDE LA MATA MALBO
MABO MABO ABCTELA MATA
insanita insanita puéde matar
FUM FUMA PUÉDE
FUMA PUÉDELAS
FUMA PUÉDELAS AUDIO FIL
que son las personas con
PUEDE
PUÉDE
PUÉDE LAS AUTO FILMAR
puede hablar se puéde hablar de matar
ARDÉARKI ARDÉARKI SA TI TI TIR ARDÉARKI SAN TI TIR LIV
que puede hablar con las personas que se puéde matar
ALORS JE TE MONTRE LE CALIFFE ET TU ME FAIS DEVENIR CALIFFE A LA PLACE DU CALIFFE, D'ACCORD?
se puéde matar el califfe
LE CALIFFE DEVIENT CALIFFE A LA PLACE DU CALIFFE APRÉS LE MEURTRE DU CALIFFE DANS LA PLACE DU CALIFFE
el califfa
el califfa se puéde matar
SAN TIT
SAN TIT A LIV
SAN TIT A LIV A CALIF SAM
SAN LIV A TA LIM KA LIV SA OBS SI A FI
el sentido de un sentimiento tragico de se puéde matar
SAN TIT SAN TIT A LIV A OPTIO DE A FI DE INSER DE LA CALIF
sentidra outa sentidra outa el calif se puede outra
se puede outra el calif de se puede matar à la place du calife
DIMI
MASTER
DIMI
MASTER KI MI DI NI MI MI KI MASTER
ounka
ounka tren doss
(clap)
te pas te pas te pas la ounka la paz
A MASTE KI MI DI DI MI A MI BAR
ALIMI DI BAR O VER
A DI MI MIDI BAR O VER
A MA CALIF A DI MI DI MASTER
joachim halimi joachim halimi le premier à s'être présenté c'est joachim halimi
le premier qui s'est présenté était joachim halimi le jour où joachim halimi est venu en personne se présenter au guichet il s'agissait de joachim halimi lui-même qui en personne ouvrit la bouche au guichet numéro seize il s'agissait de joachim halimi
VERR
O VERR
O VERR KU
O VERR KU UT
O VERR KU UT STUP
O VERR KU TUP STUP KLI
O VERR STU PUP KLISSO
SI O VER TI TI STUP
Il tint à peu prés ce genre de propos à la guichetière numéro seize joachim halimi en personne s'étant présenté tint à peu prés ce genre de propos qu'il tint la gorge haute en ouvrant et en articulant soigneusement la bouche
JE N'AURAIS JAMAIS DU RENVOYER CE PAPIER
JE N'AURAI JAMAIS DU LEUR ECRIRE LA SUITE DE CETTE AFFAIRE
JE N'AURAI JAMAIS DU SUIVRE UNE SUITE A CETTE AFFAIRE
AUCUNE SUITE N'AURAIT DU ETRE FAITE DANS CETTE AFFAIRE
CETTE AFFAIRE M'AMENUIT DANS DES SUITES DÉPLORABLES
JE NE VEUX PLUS FAIRE DE SUITES A CES AFFAIRES
ET DES AFFAIRES DÉPLORABLES SUIVENT
joachim halimi passa la journée dans ce cancer administratif joachim halimi lui-même en personne qui ouvrit la bouche au guichet numéro seize que la guichetière écouta soigneusement avec un air posé comme si elle comprenait d'avance tout ce qu'il allait lui dire alors que joachim halimi dans un désarroi de plus en plus profond s'enfonçait
ELLE ÉTAIT BLONDE
ET NE S'INTERRESSAIT QU'A SES ONGLES
CEUX-CI ÉTAIENT ROUGES
C'ÉTAIT ÉTONNANT
JOACHIM CELA LUI RAPPELAIT SA GRAND-MÈRR
QUI AIMAIT SE PEINDRE LES ONGLES
SE TARTINER LA FACE DE MOUSSAKA
ELLE AIMAIT BEAUCOUP LA MOUSSE
ELLE AIMAIT QUAND CA MOUSSAIT
QUAND LES GENS MOUSSAIENT AUTOUR D'ELLE QUI RACONTAIENT DES CHOSES QUI N'ÉTAIENT PAS TRÉS TRÉS TRÉS CATHOLIQUES
MAIS ELLE ELLE S'EN FICHAIT
CE QU'ELLE SOUHAITAIT C'ÉTAIT PASSER UN BON DIMANCHE
hroubiet mourid'ssa
mourdet mourissa
mourget é ke é ne er tia
ourdet dje joakima
ourchte pan tche tche ma
IL Y A TROIS BARS JAUNES ÉTENDUS DEVANT MOI A LA VERTICALE
SI ILS ÉTAIENT A L'HORIZONTALE JE ME SERAIT TU
personne n'était couché au guichet numéro seize personne n'attendait il n'y avait personne derrière joachim halimi pourtant joachim halimi se sentait pressé comme si une cohorte derrière lui aurait voulu l'encaster dans le guichet
JOACHIM HALIMI N'AVAIT PAS GAGNÉ LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL DE MILLE-NEUF-CENT-QUATRE-VINGT-DIX-HUIT DANS LAQUELLE LA FRANCE AVAIT ÉTÉ EXCELLENTE PUISQU'ELLE AVAIT GAGNÉ PAR TROIS A ZÉRO CONTRE LA MEILLEURE ÉQUIPE AU MONDE CONSIDÉRÉE JUQU' AVANT LA VICTOIRE DE L'ÉQUIPE DE FRANCE C'EST-A-DIRE LE BRÉSIL
IL N'AVAIT PAS NON PLUS GAGNÉ AU LOTO DU VENDREDI TREIZE QUI LUI AURAIT PERMI D'ÊTRE UN DES GRANDS MILLIONAIRES EUROPÉENS ET DE VIVRE UNE VIE TRANQUILLE EN OUBLIANT LE TRACAS DE SA VIE QUOTIDIENNE AVEC SES ENFANTS ET SA FEMME QUI SOUHAITENT DIVORCER DEPUIS LE DIX-SEPT FÉVRIER DERNIER C'EST-A-DIRE LE LENDEMAIN ENFIN QUELQUES JOURS APRÉS LA SAINT VALENTIN QUI N'ÉTAIT POUR LUI QU'UN MOMENT PARMIS LES AUTRES MAIS POUR ELLE UNE GRANDE FÊTE DANS LEUR AMOUR A RESPECTER
joachim halimi n'était le vainqueur de personne joachim halimi avait vu passer sous son nez toutes les performances joachim halimi ne savait plus que répéter son nom car son nom était ce qui lui restait de plus intime
JOACHIM HALIMI DANS SON INTIMITÉ A ESSAYÉ DE SURVIVRE JUSQU'AU DRAME DE CETTE NUIT QUI L'AMENA À FAIRE UN ALLER VERS LE NON-RETOUR DE CE QU'IL PRESSENTAIT ÊTRE LA FAILLE EXTERNO-TEMPORELLE DE L'ARRIVÉE DES EXTRATERRESTRES DE ROOSEVELT DANS LA ZONE 51
IL ÉTAIT EFFECTIVEMENT UN GRAND AMATEUR DE PASTIS
DEVANT LA GRANDE TRUCULENCE DE MES PROPOS VOUS POUVEZ CONSIDÉRER CES FAITS COMME NE SORTANTS PAS DE MON IMAGINATION MAIS DU PUR INCONSCIENT D'UNE BOUTEILLE QUI DÉCIDA DE ME FAIRE TOURNER LA TÊTE
C'EST À CE MOMENT QUE LA VIE DE JOACHIM HALIMI PRIT SENS
JUSQU'À PRÉSENT PERSONNE NE LA CONNAISSAIT JUSQU'À CE QUE JE L'EXPRIME PAR BOUCHE QUE JE LA FASSE SORTIR ET LUI DONNE DES MOTS
JUSQU'À PRÉSENT JOACHIM HALIMI ÉTAIT L'HOMME QUI CRIAIT DANS LA FORÊT MAIS IL N'Y AVAIT PERSONNE D'AUTRE DANS CETTE FORÊT SINON LE SIMPLE ÉCHO QUI SE RENVOYAIT CONSTAMMENT
MAINTENANT JOACHIM HALIMI A UN ÉCHO NUMÉRIQUE ET IL NOUS DIT MERCI MERCI J'AIMAIRAIS BIEN QU'IL ME LE DISE MAIS JE N'OSERAI LUI DIRE A MON TOUR CAR QUELQUEPART JE LUI VOLE SA VIE
joachim halimi n'entendait plus qu'un clapotis sourd et lointain sur la verrière du guichet numéro seize il n'y avait plus que ce guichet d'ailleurs sur une lande désolée où la ville s'était amoindrie peu à peu pendant qu'il faisait la queue au guichet numéro seize tout seul et que tout seul joachim halimi avait pris la parole
KE HEU MÉ TA A TE MI TI
DI E NAR IN O VEUR TÉ OVER OVER TÉ BAS TERR
JE NE FINIRAI PAS COMME NIETZCHE FOU DANS UN ASILE A MA STER KI MI DI MI NI KÉ A MA OU VER SIN TITE LIVE HIIIIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRRRR
un traducteur interprête tentait de se faire le plus petit possible alors que joachim halimi éructait sans fin une longue guignolade
DEUX CENT QUARANTE QUATRE UN DEUX TROIS QUATRE DEU CEN QUARANTE DEUX QRSTRQTRSTROIDETDTRETDEAAAHH
l'interprête chuchotait à la traductrice qui était à la fois guichetière et traductrice qui elle-même devait traduire les propos de l'interprête car ceux-ci sonnaient dans une tonalité tout-à-fait curieuse pour une interprête traductrice guichetière
NE SERAIT-CE PAS L'HOMME QUI S'ÉTAIT TEINT LES CHEVEUX EN ROUGE QUE VOUS AVEZ VU L'AUTRE JOUR VOUS DEMANDER UN BILLET DE TRAIN NE SACHANT QUELLE DESTINATION VOULOIR IL VOUS A DIT FAITES COMME VOUS VOULEZ VOUS LUI AVEZ RÉPONDU CE N'EST PAS MON TRAVAIL MAIS VOUS L'AVEZ QUAND MÊME FAIT EN DISANT ALLEZ VOUS FAIRE VOIR EN GRÈCE IL EST PARTI LÀ BAS POUR QUELLE RAISON AVEZ VOUS ÉTÉ STUPIDE REGRETTEZ-VOUS VOTRE ACTE QU'EST-CE QUI VOUS POUSSE À VOULOIR PARLER DE CE PERSONNAGE
il disait en même temps j'ai promené un chameau sur la dune je l'ai suivi tandis qu'il promenait devant moi et se promenant devant moi j'ai jeté des petits cailloux ou des miettes de pain pour que me suive la suite des bédouins il disait tout cela en même temps
BIN BIN BIN BIN STOP PAKI PA BIN BIN BIN STOP A FUMAR AQUI LA AIR HUMAR É O BABI KI KI KI Y Y A A DE AM O O O A BET
MONSIEUR HALIMI S'ARRÊTA DEVANT CE PANNEAU: DÉPOSEZ ICI LES SOUVENIRS RESTANTS
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